Dans la presse : septembre 2004

dimanche 19 septembre 2004
par  Jean-Claude ROLLAND
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Un article du Monde du 6 septembre « Le succès des CP dédoublés dépend d’un changement de pédagogie » reprend les évaluations du ministère qui ont été passées dans les classes de CP dédoublés ou renforcés et dans des classes témoins (dont une sur la commune d’Epinay) : la diminution de l’effectif due au dispositif avait apporté 2,6 points de mieux que dans les classes témoins.
Si la première année le dispositif n’était pas accompagné par les conseillers pédagogiques et les inspections, ceux-ci lors des expérimentations ont encadré et encadreront plus particulièrement ces équipes pédagogiques. Au-delà de la réduction d’effectif, il s’agit bien là d’agir sur et d’analyser les pratiques pédagogiques. En effet, cette réduction permet de faire du "travail individualisé" et "tenir compte des besoins" des élèves.
Sur Epinay, deux postes de maîtres supplémentaires REP qui avaient généreusement attribués au vu des résultats des élèves en particulier sur le REP Vigo évolueront pour entrer dans ce type de dispositif de CP renforcé. Gageons que leur investissement et l’accompagnement de l’équipe de circonscription apportera à l’améliuoration des résultats des élèves de CP de ces 2 écoles. A suivre donc ...

Dans la "Gazette des communes" un article paru le 6 septembre reprend une question au gouvernement du 25 août 2004 sur les financements des écoles et les coopératives. Un rappel nécessaire apparamment du fait que les coop d’écoles et de classes ont le statut d’association loi de 1901. On ajoutera qu’il s’agit d’abord pour les classes d’une association d’élèves. (Voir la charte des coop).
Le problème soulevé est le versement par la commune de fonds aux coop d’école : c’est une pratique illégale ! Les coops ne sauraient être un "budget annexe" pour les écoles qui rappelons-le n’ont pas (encore) le statut d’établissements publics.
Quant à la gestion des coop de classe, j’aime à rappeler qu’il s’agit d’une association d’élèves et que c’est à eux, présidents, secrétaires et trésoriers élus, de gérer les dons et les produits qui alimentent ses ressources.

Un article du site du Parisien du 6 septembre reprend un communiqué du cnrs "Comment apprend-t-on ?" et annonce donc que l’on apprend mieux les choses joyeuses ou tristes que les choses neutres.
Autres affirmations de l’article :
- La reconnaissance des mots chez les plus jeunes passe par des associations entre les formes et leur environnement. Ainsi, ils reconnaissent d’abord globalement des mots vus régulièrement
- Le toucher et le geste entrent dans une grande proportion dans leurs apprentissages
- L’orthographe vient aux petits Français plus tardivement qu’aux Espagnols, Italiens, ou Allemands et cela est du aux particularités de notre langue.
- Enfin, une expérience intéressante : en annonçant à ds filles qu’elles allaient faire du dessin alors qu’il s’agissait de géométrie, l’"handicap psychosocial" qu’elles doivent surmonter à l’école aurait été levé ... Ce qui me fait dire que l’école a encore à apprendre du célèbre "du coté des petites filles" d’Elena Gianini Belotti ...

Enfin et encore dans le Parisien du 8 septembre, une brève, Explosion des Maternelles, rappelle que l’explosion démographique des années 2000 amènera tôt ou tard à de graves difficultés concernant la scolarisation des plus jeunes de nos élèves. Ce qui inquiète parents et syndicats. A Saint-Denis, ville proche d’Epinay, plus de 300 élèves sont sur les listes d’attente et plusieurs milliers sont dans le même cas en France.