France 2, Sauver les lettres même combat.
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Hier soir.
France 2 : 20 heures
Edition du mardi 15 novembre 2005
Dossier : enseignement B.A. BA
Encore !!! L’école est donc cause de tous les maux !!!
J’ai lu il y a quelques jours un éditorial d’Yves Thréard
[31 octobre 2005] dans le Figaro. L’éditorialiste y concluait :
« Entre prévention et répression, depuis vingt ans, les responsables politiques cherchent des réponses aux violences urbaines. Trop souvent, elles sont malheureusement frappées du sceau de l’électoralisme. Or le problème doit être appréhendé à la base. L’une des solutions est sans doute dans la reprise en main de notre système éducatif. Vaste chantier. » ... Pas mal, non ?
France 2 en rajoute une couche.
Retranscription de l’édition du 15 novembre du journal de 20 h présenté par D. Pujadas.
D.Pujadas : ... et à l’heure où on parle beaucoup de l’échec scolaire, ce débat qui prend de l’ampleur, de plus en plus d’enseignants du primaire rejettent la pédagogie moderne et l’idée aussi qu’un instituteur doit être un animateur. Ils souhaitent revenir aux vieilles méthodes, notamment pour apprendre l’écriture et la lecture... S’agit-il de la lubie d’une poignée de nostalgiques ? Pas sûr. En tout cas les anciens manuels sont ressortis du placard. C’est le dossier de cette édition, il est signé A.Guery, A. Tribouart., L. Desbois. : Journaliste :
Une jeune enseignante (R. Boutonnet) :
Journaliste
Journaliste : Bien pour elle, c’est la méthode syllabique simple et logique, qui dans les années 50 apprenait à lire. (images d’une classe, en noir et blanc, non datées) : « Deuh et U : Du ; Teuh et O : To » Journaliste : Rachel Boutonnet enseigne comme dans le temps : on apprend, on répète, on s’exerce et on recommence. Cela paraît frappé au coin du bon sens, mais voilà ce n’est pas dans l’air du temps.
Journaliste : Rachel Boutonnet refuse donc les grands projets ludiques comme le théâtre ou autres conseillés par l’Education Nationale pour faire avaler la pilule des apprentissages. Faut-il voir un lien de cause à effet, en tout cas, il nous a été interdit de filmer dans la classe où elle enseigne. Selon ses collègues, on lui fait payer d’être à contre-courant. Prisca T., institutrice :
Journaliste : Corale.B. institutrice :
Journaliste : Quant aux parents, s’ils furent surpris en début d’année par l’exigence de cette maîtresse, ils furent finalement conquis. Leurs enfants au CP ont appris des textes d’auteurs. Christelle M., mère d’élève :
Journaliste : La morale de l’histoire, c’est cet inspecteur aujourd’hui à la retraite qui nous la livre. Et si l’école à force de vouloir être attractive, n’osait plus aller à l’essentiel. Henri B., IA à la retraite :
Journaliste : Dans les librairies, les ouvrages abondent pour défendre le retour au b.a.-ba. Leurs auteurs, des enseignants, qui dénoncent les dérivent des nouvelles pédagogies responsables disent-ils de l’échec scolaire. En sixième 30% des élèves ne savent pas lire. |
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