La religion comme moyen de régulation sociale ou le retour du 19ème siecle
par
popularité : 7%

Traité d’athéologie
« Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l’intelligence haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d’un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l’obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l’au-delà, l’ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l’épouse et la mère, l’âme et l’esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré... »
M.O.
En philosophie, il y eut jadis une époque « Mort de
Dieu ». La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D’où l’urgence, selon lui, d’un athéisme,
argumenté, contrit, solide et militant.
Michel Onfray, né en 1959, a écrit une trentaine de livres dans lesquels il formule un projet hédoniste éthique (La sculpture de soi, prix Médicis 1993), politique (Politique du rebelle, 1997), érotique (Théorie du corps amoureux, 2000), pédagogique (L’antimanuel de philosophie, 2001) ; épistémologique (Féeries anatomiques, 2003), esthétique (Archéologie du présent, 2003).
Voir Site de M. Onfray
Commentaires Forum fermé