Programmes 2008 suite et fin ?
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Les résultats des consultations des équipes pédagogiques des écoles concernant le projet de programmes 2008 sont en ligne :
Synthèse nationale de la consultation
on trouve ici l’ensemble des synthèses communiquées par les IEN.
et ici la copie revue après consultations
et soumise à l’avis du Conseil Supérieur
de l’Éducation
Les horaires école élémentaire
Dans son discours de Présentation des programmes de l’école primaire à la presse, le Ministre semble se féliciter de ces consultations, des enquêtes réalisées par les instituts de sondage, par internet et de l’élaboration si transparente du projet de programmes ainsi révisé. (Voir ici) :
"ON" lui a dit plein de choses :
Qui "ON" ? Sûrement en partie ceux dont parle son ami et conseiller, J.-P. Brighelli : "La liste des signataires a ceci de précieux qu’elle nous donne, à nous qui œuvrons pour la rénovation de l’école, la liste des parasites. Monsieur le ministre, peut-être serait-il temps de faire le ménage ? ...", mais aussi les enseignants dans les équipes pédagogiques, quelques chercheurs, quelques syndicats, ...des "pédagogistes", quoi ... Quel mépris dans ce "ON" ! ...
"ON" lui dit que les programmes rédigés entre 1998 et 2002 n’ont pas encore fait leur preuve. ; en effet leur mise en œuvre s’est étalée sur 3 ans de 2003 à 2006 puis ont été modifiés en 2007 ; mais "le pédagogisme" dont il connait maintenant bien les effets (Merci à Sauver les lettres, au GRIP, SLECC, SOS Education, ...) a bien eu le temps de générer la ruine de l’école.
"ON" lui dit que l’école a manqué de moyens : il ne répond que par des chiffres semblant ignorer les réalités du terrain, lui le chantre du qualitatif.
"ON" lui dit qu’il faut relativiser les enquêtes internationales : il reprend alors les résultats d’une enquête française sur l’orthographe ; oubliant par là même que certains des échecs aux tests internationaux étaient le manque d’initiative des élèves face à des questions ouvertes ; s’ils ne savent pas nos élèvent n’essaient pas : ces programmes basés sur les savoirs et les automatismes seuls ne résoudront pas ces difficultés : demandons-nous quelle est dans ces textes le statut de l’erreur ...
"ON" ajoute ces nouveaux programmes ont été élaborés sans concertation : les synthèses des consultations, les sondages, prouvent le contraire n’est-ce pas ? Mais ceci ne dit toujours pas quel est le groupe qui a rédigé les textes ... Rappelons-nous que Sauver les lettres, le SLECC, le GRIP, et consorts avaient été reçus quelques semaines avant la publication.
"ON" lui dit queles programmes sont une affaire d’experts : pas du tout répond le Ministre se défendant de toute idéologie , c’est une affaire politique ; cela permet, bien sûr, de lutter contre l’idéologie réactionnaire des pédagogistes.
"ON" a demandé une référence plus explicite au socle commun : le nouveau texte fera apparaître la référence aux 7 domaines de compétences.
"ON" ne comprenait pas la réduction de l’horaire hebdomadaire général et l’ajout d’une heure de sport : cette heure d’EPS disparaît ; l’horaire en math et en français est fixé de manière hebdomadaire ; pour le reste de manière annuelle ...
"ON" se questionnait sur la précocité de certains apprentissages : le texte apporte des précisions sur la lecture en GS, la division en CE1, le passé antérieur et la proportionnalité ...
"ON" se questionnait aussi sur la liberté pédagogique : il répond "le choix de la liberté pédagogique, qui consiste à s’interdire toute prescription de méthode dans la rédaction des programmes, "
- bien que le travail sur les problèmes soit mieux réaffirmé, en math : "l’élève enrichit ses connaissances, acquiert
de nouveaux outils, et continue d’apprendre à résoudre des problèmes. Il renforce ses compétences en calcul mental. Il acquiert de nouveaux automatismes. L’acquisition des mécanismes en mathématiques est toujours associée à une intelligence de leur signification." ; cela permet-il de donner une place centrale dans l’apprentissage à la résolution de problème ?
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